ACTIVITÉS 2019

26 janvier 2019, Assemblée Générale Ordinaire de l'AFCVM ( exercice 2018 )

17 mars 2019, Inauguration d'une plaque mortuaire sur la tombe du Soldat Maurice HERVIEU de la Première Guerre Mondiale pour le centième anniversaire de sa mort

En 2014, lors de la recherche de la sépulture d’un pilote de chasse anglais dont l’avion avait été abattu en été 1944, l'AFCVM a découvert dans le cimetière de Montigny-sur-Avre, la tombe de Maurice HERVIEU, soldat de la Première Guerre mondiale. Cette sépulture se trouvait à l’abandon et complètement dégradée. L'AFCVM a alerté toutes les instances officielles. La réhabilitation de la tombe a été entreprise par le Souvenir Français. L’AFCVM s’est chargée de la réalisation et du financement d’une nouvelle plaque mortuaire identique à la précédente.

Maurice Jean Noël HERVIEU est né le 23 novembre 1886 à L’Hosmes à 10 km de Montigny sur Avre. Il est cultivateur. Après 2 ans de service militaire, du 7 octobre 1907 au 25 septembre 1909, il est mobilisé dès le 3 août 1914 dans le 101e Régiment d’Infanterie de Dreux sous le matricule 9204. La guerre dure et en fonction des pertes on reconstitue les régiments, aussi va-t-il successivement rejoindre le 115e, le 154e et le 408e. Il va combattre en 1914 dans la bataille des Frontières, en 1915 l’offensive de Champagne, 1916 Verdun, 1917 le Chemin Des dames et en 1918 la dernière et décisive bataille de la Marne. Il décède le 17 mars 1919 à Montigny-sur-Avre, au hameau du Grand Sault, à 32 ans d’une maladie contactée au front. Il n’a pas eu de descendance.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts du village avec les 13 autres montignois tombés pendant le conflit de 1914-1918.

 

La sépulture du Poilu HERVIEU est maintenant décente.

C’est le moins que nous lui devions.

 

19 mars 2019 à DREUX, l'AFCVM est présente à la cérémonie d'hommage aux victimes civiles et militaires de la Guerre d'Akgérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

28 avril 2019, l'AFCVM est présente à DREUX à la Cérémonie Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

8 Mai 2019

11 et 12 mai 2019

18 et 19 mai 2019, Fête Nautique à ECLUZELLES avec le Centre Nautique Drouais et nos DUKW

L'AFCVM a effectué plus de 700 baptêmes nautiques avec ses DUKW au cours du week end.
L'AFCVM a effectué plus de 700 baptêmes nautiques avec ses DUKW au cours du week end.

25 mai 2019, kermesse à la Gendarmerie de DREUX

1er au 10 juin 2019 l'AFCVM célèbre le 75ème anniversaire du débarquement des alliés en Normandie, à VIERVILLE SUR MER au camp "OMAHA SOUVIENS TOI"

7 juillet 2019, 22ème Méchoui annuel de l'AFCVM avec la 3ème édition du SUMMER RALLYE AFCVM DAY

Il s'agit de la 22ème édition de notre méchoui annuel qui est une journée cohésion au sein de l'AFCVM. Depuis 3 ans, elle est agrémentée d'un rallye touristique et historique dénommé SUMMER RALLYE - AFCVM DAY. Cette année nous avons parcouru 60 km sur les petites routes de la région drouaise. L'itinéraire passé par des lieux historiques et souvent méconnus, avec des questions diverses. 

Photo souvenir à NONANCOURT devant le canon anti-char allemand PAK 40 restauré par l'AFCVM en 1997.
Photo souvenir à NONANCOURT devant le canon anti-char allemand PAK 40 restauré par l'AFCVM en 1997.

14 Juillet à DREUX

14 Juillet 2019, hommage à l'Armée Française. l'AFCVM participe à DREUX à la Fête Nationale en présentant une partie de sa section saharienne : 2 camions SIMCA ( dont 1 PC trans et 1 lot 7 ), camion 2087, 1 jeep ( SAS - un taxi pour TOBROUK ), une jeep HOTCHKISS M201 et un DODGE ambulance WC54. Les membres présents étaient en tenues d'époque. 

18 JUILLET 2019 L'AFCVM reçoit dans son local pour une visite guidée les membres de l'association du Musée de la Base Aérienne 105 d'EVREUX (27)

16 Août 2019, 75ème anniversaire de la libération de DREUX par la 5ème Armored Division US

Les 10 héros de la libération de DREUX
Les 10 héros de la libération de DREUX

Dans le cadre du 75ème anniversaire de la libération de la France, l'AFCVM a participé du 24 août au 1er septembre 2019 aux commémorations des libérations des communes suivantes dans la Marne et l'Aisne : CHARLY SUR MARNE, MONTMIRAIL, FERE EN TARDENOIS et CHATEAU THIERRY

7 septembre 2019, l'AFCVM participe à la "Renrée des Associations" à DREUX, stand n0 80

21 et 22 septembre 2019 journées "portes ouvertes" à l'AFCVM à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine

19 octobre 2019, l'AFCVM est présente à l'inauguration de la rue du Général Marcel BIGEARD à DREUX

1er Novembre 2019; l'AFCVM est présente à DREUX à la Journée du Souvenir Français à la Mémoire des Morts pour la France

Dès sa création, en 1887, Le Souvenir Français a fait de la journée de la Toussaint un moment fort de la mobilisation des Français autour de l’entretien des tombes des Morts pour la France. Durant toute la Grande Guerre, l’ensemble des comités de l’association « Le Souvenir Français » quêtait aux portes des cimetières. En 1919, le législateur a donné une base légale à cette mobilisation en transformant le 1er et le 2 novembre en journée commémorative nationale. C’est cette base qui justifie en 2016 la présence des quêteurs de l’association « Le Souvenir Français » dans chaque commune de France pendant quatre jours – les 29, 30, 31 octobre et le 1er novembre.

La totalité des sommes rassemblées constitue une part essentielle des fonds consacrés par Le Souvenir Français à l’entretien des tombes des Morts pour la France et à la sauvegarde des tombes familiales entrées en déshérence dans lesquelles sont inhumés des Morts pour la France.

9 Novembre 2019, l'AFCVM est présente à DREUX au 49ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle

Il y a quarante neuf ans, le 9 novembre 1970, Charles de Gaulle s'éteignait à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) où il s'était retiré après avoir quitté le pouvoir un an et demi plus tôt. Terme d'un destin exceptionnel pour l'histoire du XXe siècle commencé à Lille le 22 novembre 1890.

Cette fin d'après-midi d'un automne gris et pluvieux déjà bien avancé, la journée avait suivi son cours à Colombey. Le Général avait reçu son voisin René Piot, cultivateur de son état, pour une affaire de parcelle agricole à gérer. Un entretien cordial d'un bon quart d'heure sur tout et rien. René Piot se souviendra qu'après avoir évoqué un hangar qu'il construisait, le Général lui glissa : « Si vous êtes gêné, je peux vous aider. Vous savez, le Général n'est pas à plaindre. » Ensuite, le Général était allé faire une promenade dans le parc avant de joindre au téléphone son secrétariat particulier à Paris. Vers 17 h, nouvelle promenade puis retour au bureau pour quelques lettres.

Peu avant 19 h, il passa la tête à la cuisine comme il le faisait de temps à autre pour parler avec Charlotte et Honorine, les fidèles servantes.

Rupture d'anévrisme

Sur le coup de 19 h, le Général ferma les volets. « Ce fut, écrira Jean Mauriac, son dernier regard sur le jardin enveloppé de brume. »
Le Général alluma la télévision, s'installa à la table de bridge, prit les cartes pour s'atteler à une patience. Soudain, un cri : « Oh, j'ai mal, là, dans le dos. »

Il s'affaissa doucement sur le côté, retenu par le bras du fauteuil.

Madame de Gaulle se précipita avec Charlotte tandis qu'Honorine téléphonait au docteur Lacheny à Bar-sur-Aube ainsi qu'à l'abbé Jaugey, curé de Colombey. À son arrivée, le médecin ne put que constater que le Général sombrait dans le coma. L'abbé Lacheny lui administra les derniers sacrements. À 19 h 25, le coeur cessa de battre. Rupture d'anévrisme. Stoïque, sans une larme, Yvonne de Gaulle fut la seule à parler : « Il a tant souffert au cours de ces dernières années, c'était un roc. »

Sur sa demande, la nouvelle de la mort sera tenue secrète jusqu'au lendemain matin. Elle chargea l'abbé Lacheny de prévenir le contre-amiral Philippe de Gaulle alors à Brest, lequel ouvrit les courriers confidentiels que lui avait remis son père quelques années auparavant, les mêmes que Georges Pompidou possédait depuis 1952. « Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey... »

Au petit matin du 10 novembre 1970, la France est sous le choc. Colombey, 391 habitants, devient pour quelques jours le centre du monde. Dès la fin de matinée, une noria de voitures envahit le village, déversant des escouades de journalistes, proches, compagnons, curieux. Sans attendre la journée de deuil national, la France s'est mise comme en suspension. À Lille, sa ville natale, stupéfaction et émotion raconte La Voix du Nord qui a pu sortir une édition spéciale dès l'après-midi du 10. Un registre de condoléances, ouvert dans le hall du journal, grand-place, recueillera, plusieurs jours durant, des milliers de messages.

En mondovision

Le 12 novembre au matin, quatre-vingts chefs d'État assistent à l'hommage solennel à Notre-Dame de Paris. Retransmise en mondovision, la cérémonie est suivie par trois cent millions de spectateurs. À 15 h, tandis que toutes les églises de France sonnent le glas, le peuple de France, 40 000 anonymes entourant les proches - seuls sont admis les Compagnons de la Libération - accompagnent à sa dernière demeure « le plus illustre des Français ». Hommage simple, discret, infiniment respectueux, à l'image des douze jeunes gens du village choisis pour porter le cercueil recouvert d'un drapeau tricolore. À l'image de « cette paysanne en châle noir comme celles de nos maquis de Corrèze » suppliant un militaire de la laisser gagner l'église et qui obtient l'autorisation grâce à André Malraux (« Vous devriez la laisser, ça ferait plaisir au Général elle parle comme la France »). « Hommes et femmes de France réunis dans le silence », comme le souhaitait le Général.

À l'éditorial de La Voix du Nord - « Le Premier des Français est mort. La France qui continue a perdu celui qui, de toutes ses fibres, l'aimait peut-être le plus » -, répond l'hommage de Jean Marin, alors président de l'Agence France Presse, l'une des voix de la BBC, « Les Français parlent aux Français », pendant la guerre : « Entre ce spectacle - hors du commun, mais à la mesure du disparu et qui éclaire la nature des liens directs et charnels que le Général, par la voix, l'expression ou la présence, a toujours voulu maintenir entre lui et les Français - et la scène restreinte sur laquelle tout a commencé, le rapprochement est saisissant. Quel espace parcouru, quelle histoire vécue, quels retentissements, du petit studio de la BBC à Londres, d'où, le 18 juin 1940, part l'Appel solitaire, jusqu'à cette haute croix de pierre blanche du cimetière de Colombey dominant une mer de visages bouleversés, en ce 12 novembre 1970 ! Entre les deux, l'histoire de la France et la sienne dont il a cru passionnément qu'elles n'en faisaient qu'une. »

 

Le 11 Novembre 2019 à DREUX, l'AFCVM est présente au 101ème Anniversaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918

Le 11 Novembre 2019, l'AFCVM est également à ANDRESY (78) pour présenter sa roulante modèle 1916 lors des cérémonies