La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s'en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.
La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril. En 2017 elle a lieu le 30 avril. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et parce qu'elle ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante.
La Journée du souvenir des victimes de la déportation permet de sensibiliser le public, plus particulièrement le milieu scolaire, au monde de l'internement et de la déportation. Des actions éducatives peuvent être entreprises afin d' informer et d'inciter les élèves à se poser des questions, en lien avec les fondations et les associations de mémoire.
La bataille de Diên Biên Phu (Điện Biên Phủ selon l'orthographe vietnamienne) est un moment clé de la guerre d'Indochine qui se déroula du au et qui opposa, au Tonkin, les forces de l'Union françaiseaux forces du Việt Minh, dans le Nord du Viet Nam actuel.
Occupée par les Français en novembre 1953, cette petite ville et sa plaine environnante devinrent l’année suivante le théâtre d'une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de diverses unités de l’armée française, destroupes coloniales et autochtones, sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille), et l’essentiel des troupes vietnamiennes (Việt Minh) commandées par le général Giáp.
Cette bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormisl'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, en juin 1954, la bataille de Diên Biên Phu fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées à Genève pour le règlement des conflits en Asie(Corée et Indochine).
La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle nord.
L'Indochine comprenait alors la Cochinchine, l'Annam, le Tonkin, le Laos et Cambodge. Tous ces territoires avaient été colonisés par la France en 1884. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, les Vietnamiens ont engagé la lutte armée afin d'obtenir leur indépendance.
Ce fut alors le début de la guerre d'Indochine, avec l'envoi par la France d'un grand nombre de soldats pour maintenir son contrôle sur sa colonie indochinoise.
En 1954, les forces communistes viennent à bout de l'armée française lors de la bataille de Diên Biên Phu. Cette défaite entraîne le désengagement de la France en Indochine. La conférence internationale de Genève, qui se déroule au cours du printemps et de l'été 1954, met fin au conflit. Les colonies acquirent alors leur indépendance. Les pertes militaires françaises sont lourdes : plus de 47.000 soldats métropolitains, légionnaires et africains ont été tués ainsi que 28.000 autochtones combattant dans le corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient et 17.000 dans les armées des États associés de l'Indochine.
Cette journée permet donc d'honorer la mémoire de tous ces combattants tombés au cours de ce conflit souvent méconnu.